Dans le cadre du plan régional « Clean Brussels » porté par Bruxelles Propreté, la Commune a obtenu 52.500€ pour renforcer pendant 2 ans sa stratégie en matière de propreté de l’espace public.
Dans ce combat mené quotidiennement par les agents de la Commune, les ennemis sont clairement identifiés : mégots, déjections canines, déchets au sol, tags et dépôts clandestins. « Nous avons donc consacré une partie de ce subside à l’achat de mobilier urbain supplémentaire, principalement des cendriers et des poubelles. Ils ont été installés à des endroits stratégiques, stations de métro ou de bus, ainsi qu’aux points névralgiques de rassemblement » explique Mélissa Goedgezelschap, évaluatrice interne de la Prévention, « L’autre partie a été investie dans des campagnes de communication, le nerf de la guerre pour faire évoluer les comportements ». Des piqûres de rappel sous forme d’affiches et d’opérations de sensibilisation dans les écoles mais aussi plus ludiquement de pochoirs au sol « Trottoir, pas crottoir ! » ou de marelles pour inciter les enfants à aller jusqu’aux poubelles sont également prévues.
L’efficacité de ces actions est évaluée mois par mois par les gardiens de la paix. Et les chiffres sont bons. « Même si nous nous en doutions, les indicateurs montrent que les rues d’Auderghem sont largement plus propres que la moyenne des rues de la Région, mais il n’est pas du tout question de se reposer sur nos lauriers. Nous continuerons sans cesse à communiquer qu’une rue propre est avant tout une rue que l’on ne salit pas ».