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Des renards dans son quartier ? Les bons réflexes à adopter 

S’il crée l’émerveillement de certains, le renard suscite, pour d’autres, une crainte irrationnelle. Présent depuis une quarantaine d’années dans les communes semi-urbaines de Bruxelles, ce petit canidé souffre toujours de préjugés erronés.

En tête de liste des griefs, sa potentielle agressivité. « Il faut savoir qu’aucune attaque sur un humain n’a jamais été enregistrée à Bruxelles » précise le service de l'Environnement. « D’un naturel craintif, le renard n’est pas non plus un prédateur des chats. Il réserve ses talents de chasseur aux petits rongeurs. » Sur ce point d’ailleurs c’est un véritable allié de l’homme car un seul spécimen peut se nourrir de 6000 souris par an.

Vecteur de maladies ? Potentiellement. Mais les renards bruxellois font l’objet d’un suivi régulier ce qui permet d’affirmer qu’ils sont en bonne santé. Enfin, ils seraient en surpopulation. « Ce sont des animaux territoriaux, un comportement qui limite la croissance de leur population. Cependant, la disponibilité de nourriture peut influencer la taille des familles, en ville notamment  ».

Mais alors comment agir lorsque l’on se retrouve nez à nez avec un goupil ou quand une famille a décidé d’installer sa tanière dans votre jardin ?  « Il y a deux règles essentielles à respecter pour entretenir une cohabitation saine : ne pas les approcher et ne pas les nourrir. Il est important de garder la nourriture des animaux domestiques à l’intérieur et d’utiliser des poubelles rigides pour ses déchets organiques ». Autrement dit, il faut juste les laisser mener leur vie tranquillement et profiter de l’opportunité de les observer à distance.  

Pour rappel le renard est un animal protégé, il est donc strictement interdit de le capturer et à fortiori de le tuer.

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Le renard en ville