Construite entre les 14e et 15e siècles, la Maison du Prieur est l'un des bâtiments emblématiques du patrimoine auderghemois et bruxellois. Après 20 ans d'inoccupation, la Région vient enfin d'achever sa rénovation.
Il a fallu être patient mais le résultat en valait certainement la peine : la Maison du Prieur a retrouvé son aspect majestueux.
Premier changement qui saute aux yeux du visiteur : la réouverture des baies du cloître qui avaient été murées. Une fois à l'intérieur, on découvre de nouveaux espaces, blancs et lumineux. Le regard porte vite sur la fresque du cloître qui a été redécouverte derrière un enchevêtrement de câbles et qui a été partiellement restaurée.
Les travaux ont également permis de préserver et de reconstituer l’ensemble des vestiges patrimoniaux du bâtiment tels que les façades, l’intérieur et la toiture, le plancher et les cloisons à l’étage. Le rez-de-chaussée a été aménagé en vue d’abriter un espace de petite restauration. Une terrasse a également été réalisée à l’avant du Prieuré.
La rénovation aura coûté près de 4 millions d'euros. Si tout se passe bien, l’espace restauration sera ouvert pour l'été. L’étage sera quant à lui dédié à une affectation socioculturelle. On devrait en savoir plus d'ici quelques semaines.
Du côté de la commune, on se réjouit. "On ne va pas revenir sur les lenteurs de la Région dans ce dossier. Aujourd'hui, tout ce qui compte c'est le bonheur de retrouver un lieu que tous les Auderghemois portent dans leur coeur. Nous sommes d'autant plus heureux qu’après une autre longue attente, nous venons de recevoir le permis d’urbanisme pour la rénovation des bâtiments que la commune occupe sur le site, à savoir le manège, la ferme et la grange".
D’ici peu, Rouge-Cloître aura retrouvé tout son lustre d’antan. Avec l'objectif affiché d'en faire un pôle culturel, éducatif et récréatif majeur en Région bruxelloise.