Question orale de Madame Martine Maelschalck et Monsieur Jérémy Van Gorp (MR-Open VLD) à propos des cimetières sans pesticides
Monsieur le Bourgmestre,
Chers Collègues,
Depuis le mois de juin, l’utilisation des pesticides est totalement interdite dans les espaces publics de la Région bruxelloise.
Un article de presse (Le Soir du 7 octobre 2019) évoquait le cas des cimetières où la suppression des pesticides impose parfois d’importants aménagements qui ont forcément un coût. Les communes d’Uccle, d’Ixelles, d’Anderlecht ou de Bruxelles-Villes sont citées dans l’article comme ayant déjà bien avancé dans la démarche.
Mes questions sont les suivantes :
- Où en est la mise en œuvre de l’ordonnance « zéro phyto » dans les espaces publics à Auderghem ?
- Dans le cas particulier du cimetière, avez-vous déjà commencé les aménagements et estimé leur coût ?
Je vous remercie.
Jérémy Van Gorp et Martine Maelschalck, conseillers communaux MR-Open VLD
Réponse de Madame Sophie de Vos, échevine
Je suis heureuse de pouvoir vous rassurer à ce sujet malgré l’absence de mention d’Auderghem dans l’article de presse que vous mentionnez. Tout d’abord, nous respectons bien entendu l’ordonnance complètement, c’est évident.
Nous avons d’ailleurs anticipé l’interdiction des pesticides en étudiant, bien avant l’entrée en vigueur de cette interdiction, les zones du cimetière posant des problèmes d’entretien en vue de ce passage au zéro pesticide. Nous avons souhaité aller vers un projet de reverdurisation écologique et différenciée en fonction des zones de notre cimetière
Balayeuse de la voirie par-ci, déserbeur mécanique et binette par-là, mais surtout remplacement des allées en graviers/dolomie par du gazon (qui pourra être simplement tondu) et création de massifs de vivaces , fleurs sauvages et haies vives sont les solutions retenues pour transformer notre cimetière en un lieu de recueillement fleuri et tourné vers la biodiversité. A titre d’exemple : nous avons opté pour des prairies fleuries pour les pelouses en attente d’inhumation et pour des semis de fleurs sauvages pour les tombes des anciens combattants. Je ne peux que vous inviter à vous rendre sur place pour vérifier de visu les avancées déjà réalisées, qui ne sont pas dans le journal malheureusement.