Interpellation des habitants - accès piéton au stade communal
Le 22.10.2020, Madame Muriel Koch a transmis par e-mail à Monsieur Didier Gosuin, Bourgmestre d'Auderghem, l'interpellation suivante au Collège.
Celle-ci, conforme au règlement sur l'interpellation des habitants a l'attention du collège des Bourgmestre et échevins est recevable.
Monsieur le Bourgmestre,
Mesdames et Messieurs les membres du Collège,
Le stade communal occupe un aspect central dans la vie des Auderghemois.
Un nombre conséquent d’adultes et d’enfants participent avec enthousiasme aux activités sportives qui sont proposées par les différents clubs présents sur le site.
La situation du stade communal, aux abords de l’E411, ne permet malheureusement pas un accès aisé et ce, particulièrement pour les piétons.
En effet, sur la chaussée de Wavre, à partir du croisement débouchant sous le viaduc jusqu’à l’entrée du jardin botanique Jean Massart, sur une distance de plus ou moins 50 mètres, la piste cyclable cohabite avec la chaussée sans plus qu’aucune infrastructure piétonne ne soit présente.
Cette non sécurisation des piétons est particulièrement dommageable pour les enfants, et parfois très jeunes enfants, qui se voient dès lors obligés de circuler sur la piste cyclable pour arriver à leur destination.
Bien sûr, s’agissant d’une voirie régionale, la commune d’Auderghem n’est pas compétente en ce qui concerne un éventuel aménagement permettant une sécurisation des piétions.
Néanmoins, des relais auprès des autorités régionales, compétentes en la matière, existent et doivent être utilisés.
Nos questions sont les suivantes :
- Depuis quand cette situation perdure-t-elle ?
- Quelles sont les démarches qui ont été entamées par la Commune auprès des cabinets compétents et de Bruxelles-Mobilité ?
- Quelles ont été les réponses de ces derniers ?
- Une action complémentaire est-elle envisagée ?
Nous vous remercions pour vos réponses.
- Réponse du Collège, par Madame Sophie de Vos
Je vous remercie très sincèrement pour cette interpellation.
Le problème de la cohabitation entre piétons et cyclistes est un problème qui dépasse largement le tronçon de la chaussée de Wavre qui vous tient à cœur.
La période de déconfinement a d’ailleurs exacerbé les tensions entre les différents usagers de l’espace public. A tel point que nous avons décidé de faire réaliser un diagnostic exhaustif au niveau de toute la commune pour identifier tous les points noirs en matière de mobilité douce, en commençant par les usagers les plus faibles, c’est-à-dire les piétons, PMR , personnes malvoyantes,... Ce diagnostic nous permettra d’orienter nos actions en la matière dans les années à venir et d’insister auprès de la Région pour les lieux la concernant.
Mais revenons à votre question : cette piste cyclable existe dans l’état depuis certainement 20 ans mais je n’ai pas connaissance de problème récurrents à cet endroit avant cette année-ci. L’augmentation du nombre de cyclistes en est peut-être la raison. Ceci étant, et suite à d’autres plaintes avant votre interpellation, j’ai écrit à la ministre Van den Brandt en date du 25 septembre dernier pour lui faire état d’un certain nombre de lieux problématiques, dont celui que vous mentionnez.
N’ayant pas reçu de réponses à la date de la réception de votre interpellation (soit un mois plus tard), j’ai réécrit en m’appuyant sur celle-ci. La réponse est enfin arrivée en date du 30 octobre, je cite :
« Sur le bas de la Chaussée de Wavre : Si nous appliquons le principe STOP à cet espace limité, nous devrons probablement trouver de l’espace où les voitures roulent ou se garent pour l’instant, afin de libérer de l’espace pour les modes actives. Nous allons demander à Bruxelles Mobilité d'étudier les options possibles. »
Vous connaissez les lieux : il n’y a déjà qu’une bande pour les voitures puisque l’autre est destinée aux bus et il n’ y a pas de places de parking ! La réponse semble donc volontairement orientée « anti-voitures » alors que d’autres solutions sont envisageables vu les espaces « perdus » disponibles.
Nous écrirons régulièrement pour savoir où en sont les études demandées à Bruxelles Mobilité.