Avenue Jolé | Jolélaan

23. Avenue Jolé | Jolélaan

Les personnages

Auguste Jolé naît à Auderghem le 8 septembre 1887. Il épouse Jeanne-Marie Caron et le ménage s’installe rue du Moulin, au n° 87 (aujourd'hui, rue du Vieux Moulin). Ils ont un petit garçon de deux ans, Pierre, quand Auguste est incorporé en qualité de soldat au 2e régiment de Ligne. Il est blessé et transporté à l'hôpital militaire d'Elisabethville (Birtley-Durham, Royaume-Uni) où il décède, le 3 décembre 1917.

Fernand Jolé naît à Watermael-Boitsfort, le 23 décembre 1923. Il n'a pas atteint ses 17 ans lorsqu’éclate la Seconde Guerre mondiale. Il habite alors chaussée de Wavre, n°1835. Enrôlé de force par l'occupant au service du Travail Obligatoire, il est déporté en Allemagne où il décède à Cassel-Bettenhausen, le 26 août 1943.

L’avenue

Inutile de chercher le mot Jolé dans les dictionnaires! Vous l’avez compris: Jolé est bien un nom de famille. Mais pourquoi les plaques de rue sont-elles muettes quant au prénom de la personne en question?

Le 16 avril 1927, le collège échevinal (ordre du jour n°1083) décide de donner à cette voie le nom d'Auguste Jolé, victime de la Grande Guerre. Mais, en janvier 1956, c'est Fernand Jolé, neveu du précité et mort durant la Seconde Guerre mondiale, que les autorités veulent également honorer. Dès lors, l’idée s’impose que seul le nom de famille suffira pour commémorer le sacrifice suprême subi pour la patrie par deux membres d’une même famille. La même décision sera prise avec l'avenue Tedesco et l'avenue Vandromme. N'aurait-on pas pu indiquer les prénoms Auguste et Fernand sur les plaques de leur avenue?

 
 
 

23. Jolélaan | Avenue Jolé

Zoek niet naar het woordje Jolé, in de woordenboeken. Nergens vindt men daarvoor een verklaring, want Jolé is wel degelijk een familienaam.

Waarom vermeldt men dan niet op de straatbordjes de voornaam van de persoon in kwestie?Dat gebeurde wel degelijk op 16/4/1927, toen het schepencollege besloot (agendapunt nr. 1.083) om de weg naar Auguste Jolé te noemen, een slachtoffer uit de Eerste Wereldoorlog. Maar in januari 1956 wil men tevens Fernand Jolé gedenken, de neef van Auguste, die tijdens de Tweede Wereldoorlog stierf.

Vanaf dan heeft men geacht dat alleen de familienaam voldoende was, om het opperste offer te gedenken, dat beide familieleden volbrachten voor het vaderland. Hetzelfde gebeurde met de Tedescolaan (nr. 193) en de Vandrommelaan (nr. 216).