Question orale de Madame Carinne Lenoir (DéFI) à propos de l’aide à la jeunesse pendant la crise sanitaire.

Monsieur le Président,
Monsieur le Bourgmestre,
Mesdames et messieurs les membres de Collèges,
Ces dernières semaines, la détresse des enfants et des jeunes a été sous le feu de l'actualité concernant leurs besoins d'avoir des activités et des loisirs pour créer des liens sociaux via les activités organisées par  les maisons de jeunes, les organisations de jeunesse, les mouvements de jeunesse, les activités extrascolaires, les écoles de devoir, centre de vacances, les  sports et les académies. 
Le gouvernement fédéral, en accord avec les ministres compétents des 3 communautés linguistiques, a pris des mesures de réduction des bulles pour les moins de12 ans et ouvert des bulles de 10 en extérieur pour les 13 à 18 ans via la mise en place des protocoles pour les ATL jeunesse, les centres de vacances et les écoles de devoir pour les accompagner dans le cadre du soutien ou du décrochage scolaire. 
On a aussi beaucoup parler de détresse psychologique des jeunes.
  • Pouvez-vous me dire quels sont les dispositifs prévus où les jeunes peuvent aller pour déposer leur vécu et quels sont les lieux qui leur sont accessibles sur le territoire de la commune ?
  • Quelles sont les différentes initiatives mise en place pour les enfants et les jeunes pour avoir accès aux loisirs actifs en cette période ?
  • Quelles sont les possibilités d'accompagnement pour les enfants et les jeunes qui sont en grandes difficultés scolaires via les écoles de devoir ou tout autre dispositif ?
  • Y a-t-il des initiatives mises en place pour les élèves à partir du 2e degré de l'enseignement secondaire qui ont cours de manière hybride afin de les aider à avoir accès à un ordinateur ou avoir un lieu pour suivre leurs cours en vidéo conférence et travailler en ligne ?
  • Envisagez-vous une communication afin de regrouper toutes ces informations vers les différents canaux communaux classiques, journal, site Facebook, newsletter ?
  • Informer des différents dispositifs via un flyers, un courrier ou via une affiche pourrait aider les familles défavorisées  qui ne suivent pas les outils de communication classique communaux et éviter le non recours aux aides existantes ? 
  • Pouvez-vous me dire quels sont les impacts que ces nouveaux protocoles ont sur les activités organisées par les opérateurs d'Oj, de Cj et de l'ATL pour l'extrascolaire via le parascolaire communal, les centres de vacances, les écoles de devoir et l’académie ? 
  • Ces activités ont-elles dû être annulées à cause de ces nouveaux protocoles ? 
Je vous remercie.
Carinne Lenoir
Conseillère communale
Réponse de Jeannine Crucifix, Échevine :
Merci pour votre question car notre jeunesse est aujourd’hui au cœur de toutes les polémiques.
Il faut donner la priorité à notre jeunesse dès que les assouplissements seront possibles et c’est aujourd’hui le cas.
Les jeunes sont un groupe à risque, certainement du point de vue de la santé mentale. Les jeunes sont forts mais ils ont des besoins propres qui sont aujourd’hui mis fortement sous pression.
Tant l’ASBL «la Maison des Jeunes d’Auderghem», l’ASBL «Le Pavillon» les 4 écoles de devoirs de la Maison de la Prévention se sont adaptées aux différents protocoles imposés et ont vraiment essayer de retoucher tous les jeunes qui sont soit seuls ou fragilisés par la pandémie.
Vous devez savoir que la MJA s’est adaptée à ce nouveau concept de contact. Vous pouvez aller voir le site : www.leparallele.be ou le facebook «leparalleleauderghem» ou «Pavillon MJA le-Parallele».
Des entretiens et des suivis individuels sont réalisés afin d’éviter le décrochage scolaire ou les coupures de liens.
La salle de la MJA (EPN) est accessible tous les jours avec un accompagnateur informatique.
Des ordinateurs ont été achetés et mis à la disposition des jeunes adolescents qui n’en possédaient pas sous la gestion du responsable de l’école des devoirs du service Prévention.
Toutes les activités ont repris souvent virtuellement, en groupe à l’extérieur.
Quelques petits exemples (tuto bien être sur instagram, live perçu en virtuel, balade en VTT, projet de danse en ligne, projet Babel, Paroles aux jeunes et préparation d’un voyage humanitaire en 2022.
Les stages durant la période du Carnaval ont bien eu lieu un stage pour les 6-10 ans dont le thème était le carnaval parade et un pour les 10-12 ans dont le thème était la comédie musicale, une vidéo a été réalisée et transmise aux parents.
Concernant l’aide du CPAS, celui-ci a continué à accompagner les jeunes étudiants et ont achetés également des portables pour ceux qui étaient en difficultés de suivre leurs cours.
Les 4 troupes scouts ont repris leurs activités en fonction du programme établi en début d’année 2021 et en respectant les directives de la fédération des scouts et guides.
Amnesty International Jeunesse a réalisé une enquête auprès des jeunes pour récolter la parole des jeunes : moncri.be.
Les jeunes ont participé à l’enquête.  
Réponse de Lieve Jorens, Échevine :
En ce qui concerne les Affaires Flamandes :
La Maison des Jeunes Alleman est ouvert. Les jeunes peuvent passer dans une petite bulle de classe pour étudier ensemble ou simplement se détendre. La réservation n'est pas obligatoire mais il est recommandé de s'assurer qu'il y a de la place car l'accès est bien sûr très limité.
Les activités régulières telles que les soirées de jeux, le bar, les cours, ... doivent être interrompus.
La célébration des 50 ans de la maison des jeunes qui était prévue en avril 2020 sera cependant reportée à avril 2022 pour (espérons-le) pouvoir faire une vraie fête sans règles de distance ni masques.
La Bibliothèque de Val Duchesse a poursuivi ses activités pour les jeunes autant que possible. Réunions physiques du club de lecture, du jury d'enfants, ... Ces activités ont été remplacées par des réunions électroniques autant que possible. Lorsque cela n'était pas possible, une réunion physique a été organisée en très petits groupes et avec des règles de distance. Tout a été fait pour ne pas avoir à annuler les activités pour ce groupe cible, et cela a été couronné de succès.
Réponse de Didier Molders, Échevin :
Concernant la CEMPA :
Un contact avec les jeunes dans la rue est maintenu grâce aux zonages des travailleurs de rues. Plus particulièrement dans les noyaux où ils se rassemblent de manière récurrente (Bd du Souverain côté maison communale et centre culturel).
Lors de ces contacts, les travailleurs de rues évoquent la situation vécue par les jeunes et les invitent à en discuter. Des activités sportives en plein air et encadrées sont également proposées.
Actuellement, les activités, stages et projets de la Cempa sont limités à 10 jeunes et à l’extérieur. Le seul moyen est de tenter de garder le lien, d’autant que ces jeunes sont pour certains désœuvrés psychologiquement et socialement.
Les suivis individuels par les éducateurs spécialisés qui concernent la recherche d'emploi et/ou de formation (pour les jeunes adultes), l’assuétude, les répercutions psychologiques liées au confinement, les de conflits et de violences intrafamiliales, les problèmes liés à la justice. Une collaboration directe se fait avec le Gré et le CAFRA, autant qu'avec Infor jeunes qui est implanté dans le dispositif de la maison de la prévention située au Lambin.
Concernant les écoles de devoirs :
Près d'une cinquantaine de jeunes de 13 à 19 ans sont actuellement présents sur deux espaces: Maison de la Prévention et la Maison des Jeunes.
Réponse d’Éloïse Defosset, Échevine :
En ce qui concerne le Sport
La pratique sportive est régie via un protocole strict. Que ce soit pour les groupes de moins de 13 ans, de 13 à 18 ans, les plus de 19 ans ou encore les stages sportifs pour les jeunes, il revient à l’autorité communale d’accorder l’autorisation ou non. La commune d’Auderghem sait à quel point la pratique sportive est essentielle pour la santé mentale et physique et, La commune a à cœur de la promouvoir. Raison pour laquelle, le Collège a toujours autorisé la pratique sportive au sein de son territoire tout en respectant strictement le protocole en la matière.