Question orale de Monsieur Jeremy Van Gorp et de Madame Martine Maelschalck (MR-Open VLD) à propos de la surveillance des Kiss&Ride
Monsieur le Président,
Monsieur le Bourgmestre,
Chers Collègues,
Des emplacements Kiss&Ride sont installés devant les écoles de la commune et c’est une excellente chose.
Il nous revient cependant de la part de certains parents d’élèves que ces emplacements sont régulièrement occupés par des voitures n’appartenant pas à des parents qui viennent conduire ou rechercher leurs enfants et stationnent donc plus longtemps qu’autorisé. Voire, dans certains cas, par des camionnettes de chantier.
Il en découle évidemment une difficulté supplémentaire à l’heure du début et de la fin des cours et certains parents sont amenés à se garer eux-mêmes en situation difficile, ce qui est évidemment anormal.
Nos questions sont les suivantes :
- Comment le respect des emplacements Kiss&Ride est-il contrôlé ?
- La police effectue-t-elle des rondes régulièrement aux abords des écoles ? Si oui, avec quelle régularité ?
- Quel est le rôle/la compétence des gardiens de la paix dans ce domaine ?
- Si vous évoquez le manque d’effectifs dans votre réponse, ne serait-il pas possible de concentrer la surveillance aux heures d’arrivée et de départ des écoles et d’ainsi « couvrir » toutes les écoles sur une semaine ?
Nous vous remercions.
Jérémy Van Gorp et Martine Maelschalck, conseillers communaux MR-Open VLD
- Réponse de Madame Sophie de Vos, Échevine
Le respect des emplacements Kiss& Ride peut être contrôlé :
- par la police
- par les stewards
- par les gardiens de la paix assermentés
- par les agents de la voirie assermentés
Une collaboration existe entre les 3 premiers acteurs pour éviter de se retrouver au même endroit au même moment. Les 4e agissent ponctuellement à la demande ou parce qu’ils passent par là.
La police dispose d’une voiture qui patrouille et d’une brigade cycliste. Lorsque des riverains sont garés dessus, la règle est d’assurer le kiss&ride sans procéder à l’enlèvement du véhicule des riverains néanmoins.
Les gardiens de la paix travaillent avec les écoles qui font appel à leur service. Toutes ne le font pas.
Trois gardiens de la paix sont agents constatateurs et peuvent verbaliser le non respect du Kiss&Ride si nécessaire. Mais le but est avant tout de faire de la prévention. Cette année, des documents ont été transmis via les cartables et des flyers distribués aux parents ou apposés sur les pare-brise.
Les stewards n’interviennent que lors d’actions groupées que nous organisons ponctuellement : une semaine de prévention suivie d’une semaine de répression, à la demande des écoles. Ceci ne concerne pas que les Kiss&Ride mais le parking sauvage aux abords des écoles de façon générale.
Les écoles sont aussi invitées, via les associations de parents, à gérer les Kiss&Ride. En effet de nombreux parents sont de facto présents aux entrées et sorties de classes et certains peuvent se permettre de donner un peu de leur temps pour améliorer la mobilité autour de l’école de leurs enfants. Une des grosses problématique restant que les personnes habitant à proximité continuent à venir en voiture aux abords des écoles, refusant toute marche même de très courte durée.